dans les rues
se balancent les
poètes pendus aux
arbres
ils ont des sourires jaunes sur le
visage et une cigarette éteinte entre
les doigts le vent se lève les balance
doucement et de leur visages
tombent
des masques jaunes
arborant un sourire
puis des masques aux
bouches affichant un
grand rire
les masques
tombent avec
bruit
puis le visage s’ouvre
et une grosse goutte
de pluie s’en échappe
dans les rues
se balancent les
poètes pendus aux
arbres
traduit de l’arménien par nounée abrahamian